Il fait nuit, elle rentre chez elle, soudain...

 

Une femme rentre chez elle, la nuit, elle est seule. Soudain elle entend des pas derrière elle………

 

 Écrivez la suite

 

 

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Tant qu’elle avait suivi le boulevard, elle s’était convaincue qu’elle avait finalement eu raison de rentrer à pied. Malgré l’heure tardive, des voitures passaient encore et les réverbères dispensaient leur lumière rassurante. Elle repoussait l’idée de la dernière portion du trajet, la plus courte certes, mais la plus sombre. Les volets étaient déjà tous fermés, personne n’entendrait s’il lui arrivait quelque chose.

Mais idée ou pas, voilà qu’elle y était.  Deux cents mètres, pas un chat, enfin si un chat qui traversait, mais bon…

Et là derrière elle, au coin du boulevard, un véhicule vient de s’arrêter. Vague bruit de voix. Portière claquée. Et les pas. Qui la suivent. C’est cela. Elle les entend nettement dans son dos. Elle les perçoit lourds, plutôt lents, mais réguliers, sûrs d’eux. Sûrs de la rattraper.

Elle aurait dû sortir ses clefs à l’avance. Il va lui falloir fouiller au fond du fatras de son sac tout en marchant. Pas question de s’arrêter. Il va voir son manège, se douter qu’on approche de sa porte, et hop, accélérer pour s’introduire chez elle au moment même où elle va ouvrir. C’est comme ça qu’ils font. Elle l’a bien vu à la télé. Elle pourrait se mettre à courir. Pour aller où ?

Elle l’imagine souple et athlétique. S’il ne la rejoint pas, c’est qu’il fait durer le plaisir. Il joue au chat et à la souris.

Et la voiture qui est arrêtée, au coin du boulevard ? Peut-être que l’autre, le complice, les rejoindra plus tard. Ou attend son comparse et son butin. Son sac ? Il le lui aurait déjà arraché. Ce qu’il va dérober dans la maison? Il va l’assommer ? Abuser d’elle ?

La porte. On y est !

Se retourner. Faire face et demander ce qu’il veut. Le déstabiliser. Ou crier. Ça aussi elle l’a entendu à la télé. Crier…

Allez, elle se retourne.

« Bonsoir, » dit son voisin, avançant aussi vaillamment qu’il le peut, « les hôpitaux sont surchargés, vous savez. Parfois le taxi me ramène aussi tard de dialyse. Mais je suis encore assez en forme pour me faire arrêter au coin de la rue et marcher un peu, vous voyez... »

 

Marie-Christine

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  Une nuit...sans flamme !

            Nuit sombre, voile de ténèbres. Pas de lune, pas d'étoiles... Tout n'est que noirceur ambiante avec de temps à autre la lueur d'un réverbère qui diffuse sa chaleur, seule preuve de vie dans l'obscurité enveloppante. Une dame avance d'un pas mesuré mais déterminé, les yeux droit vers son but. Elle est seule et son mouvement ne l'arrache pas à ses nombreuses pensées. Rêves extraordinaires ou simples prévisions   matérialistes de sa vie d'après ? Tous ses sens convergent, voguent vers son âme, vers son intime... Seul le bruit rythmé de ses pas fait écho à la pulsation de son cœur. Les rares parfums de la nuit ne l'enivrent pas, les quelques lumières ne l'éblouissent pas, les étranges bruits ne la troublent pas...

 

            Rien ne la divertit... Rien ne la ralentit... Sauf, soudain, et peut-être au détour d'une pensée plus légère, une réplique au claquement de ses talons sur le trottoir vient la perturber et la tourmenter : d'autres pas ne viendraient-ils point répondre aux siens ? Quittant la fluidité de son cheminement, elle se retourne furtivement... Oui, une personne se rapproche d'elle... Et la voilà juste derrière elle, debout, sans talon... Oui, un homme la suit... Elle calme alors sa marche et choisit la clarté d'un luminaire proche afin d'y trouver un refuge bien éphémère. Il s'arrête également ! Il est bien habillé, sans apparence singulière mais au contraire avec une expression de visage calme et sereine. Elle jette les yeux dans les siens avec profondeur et insistance mais non sans inquiétude... La nuit lui aurait-elle tendu un piège ? 

 

            Mais de ce regard persistant et tout vêtu de silence commence alors à naître en elle comme une certitude fort inattendue mais très puissante et bien réelle. En effet, face à elle, se tenait un ami des temps passés, des temps de leurs jeunes années.  Il demeure à présent non loin de son propre domicile. Alors de vieux souvenirs profondément enfouis au creux de sa vie remontent dans ses pensées et sa mémoire lui en livre intérieurement de merveilleuses images... Et les voilà tous les deux repartant ensemble vers leurs destinations - et peut-être leurs destinées - futures et communes ? 

                    Une flamme...dans la nuit !

           Syrinx 

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Sophie s'était isolée dans ce " Havre de Paix "  depuis peu. Après un échec sentimental, elle voulait se retrouver face à elle - même, dans un lieu en retrait, de moindre civilisation. Juste la nature, le silence, le vent dans la haie à la nuit tombée, le matin les chants d'oiseaux, Surtout cette lumière incroyable, reproduite si finement par les peintres Impressionnistes, nourrissait sa sensibilité de contemplatrice. Sophie écrivait, ce lieu la comblait.

 

Dans un village voisin, un aristocrate britannique accueillait régulièrement dans sa demeure un cercle de poésie, de musique, deux pianistes russes, assidus réjouissaient toute l'assemblée de ces gens fins.  Sophie manquait très rarement ces réunions qui la ravissaient tellement.

 

Ce soir -là, la rencontre se termina plus tard que d'habitude, Boris et Sergei interprétaient un morceau exceptionnel à quatre mains, sublime, le temps n'avait plus de valeur, seule la nuit d'automne venue très vite, nous fit revenir à la réalité du retour.

 

Sophie se hâta, la route sinueuse ne la rassurait guère, car il y avait des passages d'animaux sauvages, et leurs yeux scintillants dans la nuit, avertissaient de l'imprévisibilité d'une collision éventuelle. L'obscurité l'avait toujours effrayée.

 

Enfin devant le portail ! D'une main fébrile, Sophie ouvrit cette grille lourde, rentra sa voiture dans le hangar près de l'entrée, elle devait encore parcourir une bonne soixantaine de mètres avant la porte d'accès de son logis.

 

Alors qu'elle pressait le pas, elle entendit comme un écho derrière un cèdre imposant , elle s'arrêta, les pas se turent aussi, elle se rassura  :" Allons, tu es seule, ce ne peut être que le vent de la colline, se rapprochant ":  Elle accéléra de nouveau, un buisson craqua sur sa droite, puis une branche se cassa nette sur sa gauche, terrifiée elle se mit à courir, et           "là où les choses" le firent aussi, se reprenant elle fit volte-face ,  soudain, à sa hauteur, deux yeux brillants  se rapprochaient rapidement, un museau humide et chaud cherchait désespérément ses mains, c'était "Modestine" l'ânesse, venant réclamer son picotin d'avoine !.

Sophie, toujours absorbée par ses pensées, avait oublié les consignes du jardinier

:" N'oubliez surtout pas Modestine ! "

 

Christine

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Super soirée raclette avec tous les copains. Christian très en forme avait raconté des blagues durant toute la soirée, encouragé par un auditoire majoritairement féminin.

Lorsque les serveurs ont commencé à tourner autour de la table nous avons compris que l'heure de la fermeture avait sonnée. En effet il n'était pas loin de 23h. Il me restait au moins 1/4 d'heure 20 minutes pour rentrer chez moi.

Je ne tardais pas davantage et m'engageais dans la large avenue encore animée à cette heure et tournait dans ma rue qui me sembla bien sombre et déserte. Machinalement je pressais le pas et c'est alors qu'il me sembla entendre des pas derrière moi.
Petit à petit, il me sembla que ces pas se rapprochaient, adoptaient mon rythme et je percevais  même une respiration m'indiquant que quelqu'un se rapprochait. Mon cœur s'affola, je n'osais pas me retourner et se mirent à défiler dans ma tête des bribes d'histoires sordides d'agressions qui finissaient la plupart du temps à la morgue.

Seulement une dizaine de mètres me séparaient de mon immeuble. Les pas étaient toujours là, de plus en plus proches. Qu’allais-je faire ? Rentrer chez moi, oui, mais si j'étais bousculée, menacée une fois dans le hall, qu'allait il arriver.

La panique me gagnait, je tâtais mes poches, mes clés étaient bien là, mais il fallait déclencher la 1ère porte, traverser le hall qui conduisait aux escaliers et à l'ascenseur.

Seules 2 familles occupaient le rez de chaussée, je les connaissais "bonjour, bonsoir" et à cette heure tardive ils devaient dormir profondément.

Les pas devenaient pressants et le réverbère projeta sur le mur une silhouette qui me paru immense, toute noire et encapuchonnée. J'étais dans un film d'horreur, je vivais mes derniers instants.

Mes mains tremblaient dans ma poche à la recherche des clés. J'allais tenter le tout pour le tout. A mon approche la lumière jaillie, éclairant l'entrée. Toujours tremblante, j'appliquai le badge et la porte s'ouvrit. J'entrais et derrière moi, l'inconnu. Mon cœur qui battait la chamade s'est arrêté net : plutôt mourir d'une crise cardiaque que subir bien pire et finalement mourir.

Je fis face à ce monstre et découvris avec surprise le jeune fils de mes voisins de palier.

"ça va Madame, vous allez bien, vous êtes toute pâle " Je bredouillais un vague oui, ça va, lui souhaitais une bonne nuit et m'écroulais sur mon canapé partagée entre une envie de rire de moi et un immense soulagement.

 

Danièle

 

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Je m’étais arrêtée chez ma cousine et je n’avais pas vu le temps passer.

La nuit était tombée lorsque je sortais de chez elle.

Je marchais seule dans la rue.

Je serrais frileusement mon écharpe autour du cou. Je tremblais légèrement…froid ou peur? ... J’accélérais ma marche qui  était déjà  rapide, mes talons faisaient tac, tac, tac sur la chaussée.

Soudain un bruit me fit dresser l’oreille. Des pas suivaient les miens à la même cadence…mon cœur se mit à battre de façon désordonnée, mon front était trempé…cela se rapprochait, ma terreur augmentait.

Coucou Gisèle ! Attends moi, ne sois pas si pressée !

C’était mon amie Juju qui venait d’assister à une réunion.

Mon angoisse envolée, je m’arrêtais, soulagée, rassurée,

Je lui racontais la peur qu’elle m’avait faite.

En riant, je l’invitais chez moi pour un chocolat chaud.

Seule la nuit plus jamais je ne sortirai ; trop d’angoisse et de frayeur m’ont agressée.

 

       Gisèle

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Monique participait comme chaque soir à la première partie du spectacle au Moulin Rouge. Son attention fut attirée par l’attitude insolite  d’un jeune homme  au sourire charmeur, au regard enjôleur qui ne la quittait pas des yeux. Confrontée  régulièrement à ce genre de comportement, elle n’y prêta guère d’intérêt.  Peu après, elle quitta le Moulin Rouge pour rejoindre le Bistro situé un peu plus loin, car elle devait servir d’hôtesse d’accueil pour le restant de la soirée.

Le trajet était devenu une épreuve dangereuse, depuis que des  jeunes voyous  avaient cassé un  lampadaire plongeant  à cette heure tardive une partie de la rue déserte, dans un noir absolu. Le bruit de ses pas, martelant le sol, entretenait sa cadence à un rythme soutenu, ce qui lui donnait du courage. Soudain, elle stoppa brutalement, attirée par le crissement d’une chaussure, provenant d’une ombre fugace  qu’elle apercevait au loin. Est-ce qu’on la suivait ? Pour confirmer son intuition, elle accéléra pour s’apercevoir que l’ombre furtive se rapprochait à vive allure. Elle était suivie ! Elle avait peur ! Monique s’était procuré, pour faire face à une éventuelle agression, un  taser dernier cri, foudroyant sur le champ l’intrépide assaillant , car elle savait que partir en courant lui laisserait peu de chance  d’échapper à  son bourreau.

Prenant son courage à deux mains, elle  se retourna brusquement pour apercevoir à la lumière de sa lampe, que l’ombre fugitive  représentait le charmant jeune homme, bien à son goût qu’elle avait entrevu au Moulin Rouge. Persuadée de l’éloignement du danger, elle l’interpella gentiment en lui proposant de l’accompagner boire un verre et plus si affinités au Bistro situé à quelques pas.

Alors, le jeune homme en question, pris fermement avec sa main, celle de Monique, pour éclairer l’intégralité de son visage. Pour lui dire d’un ton ferme, sans équivoque : « Mais Monique ! C’est moi ! Tu ne me reconnais pas ! »

Alors Monique, s’approcha d’un peu plus près, pour se rendre compte qu’il s’agissait de Michel, son fiancé. L’histoire ne dit pas, si elle  a pris deux baffes ou si elle a passé sa soirée a écouter sagement les aventures de Michel, parti quelques mois pour son travail au bout du monde.

Christian

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Quand Gisèle quitta la soirée de Kurt Chiman, il était passé minuit.  Kurt avait invité une foule de gens rencontrés comme elle-même lors d’un vernissage, d’une soirée ou d’un lunch, et dont il ne se souvenait même plus. Il y avait donc eu un monde fou et elle avait pu se goinfrer sans vergogne de canapés au saumon, d’oeufs mimosa, de verrines à l avocat et au  crabe, de biscuits salés, d’olives…  sans attirer l’attention.  Elle n’avait pas mangé de la journée.

Il lui fallut du courage pour quitter ces lieux plein de lumières, de chaleur, de nourriture fine, d’alcools... Comme elle était jolie et fort bien habillée -- son manteau venait des Galeries Lafayette –, plusieurs messieurs lui proposèrent de la raccompagner chez elle.  Elle n’en connaissait aucun et trouva plus prudent de décliner leurs offres – « Je n’habite pas loin » mais bien sûr c’était faux. Il allait lui falloir marcher plusieurs kilomètres avant de retrouver ce qu’elle appelait « sa tanière », un studio d’étudiant qu’en des temps plus fastes elle avait pu s’acheter. De taxi, il  n ‘était évidemment pas question. Si elle retrouvait du travail, elle se promit de s’acheter une auto.

Elle marchait vite malgré ses talons hauts qui lui blessaient les pieds. Au début, elle n’entendit pas les pas derrière elle.  Puis, elle s’aperçut que l’homme qui la suivait était boiteux. La gorge serrée et l’estomac noué, elle pressa le pas, elle courut presque.  Mon Dieu, non, pensa-t-elle, non je vous en supplie ?

-- Nicole, fit une voix. Arrête-toi, Nicole.

Elle fit volte-face.

--Je ne les ai pas, ! Cria-t-elle. Je n’ai pas tes mille euros.

-- Je m’en doute bien, fit-il. Ce n’est pas pour cela que je voulais te rattraper.

Elle restait méfiante.  Mais tout de même, il avait toujours été correct, c’est elle qui faisait sans doute des projections.

-- Mon père a besoin d’une employée, pour ses bureaux de Marne la jolie ? Je lui ai parlé de toi. Voilà son numéro de téléphone.  Appelle-le si tu n’as pas d’autre opportunité. Sa secrétaire est prévenue, elle est prête a te faire faire un essai.

- Merci Mon Dieu, pensa Nicole.

Elle mit le papier dans sa poche.

-- Merci, David, dit-elle.  Merci beaucoup.

--Avec plaisir, dit-il.

Et, toujours boitant, il tourna les talons.

 

Suzanna

 

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wikimédia  Par Matteo Martinello — originally posted to Flickr as Metro vaneau, CC BY 2.0,

 

 

Sortie de Métro

 

Ce soir-là je revenais de ma formation de massage chinois ayant lieu dans le quartier Pigalle, après le dîner, et qui se terminait toujours très tard. Si je n’avais nulle inquiétude en sortant, tant une foule de noctambules déambulait dans les rues animées et éclairées par les enseignes de tous les lieux de distraction, il n’en était pas de même en arrivant près de chez moi, dans un quartier calme, où la vie nocturne était réduite aux sorties de cinéma, surtout le week end.

En sortant du métro où circulaient à cette heure peu de voyageurs, pas âme qui vive autour de moi !

je m’apprêtai à parcourir la distance qui me séparait de mon immeuble, pas très longue, d’ailleurs, et je me préparai à marcher d’un pas pressé, comme d’habitude, même si je n’avais jamais eu le moindre problème. En effet, la nuit m’a toujours fait peur et altère mon raisonnement! 

Ce jeudi-là, je ne sais pas pourquoi, j’étais à l’affût du moindre bruit. Quelques mètres plus loin, j’eus l’impression d’être suivie, sans avoir encore entendu de pas. J’eus trop peur de me retourner pour affronter la réalité, pour voir un psychopathe peut-être, un tueur en série ou autre personnalité monstrueuse, que sais-je, alors j’accélérai le pas, traversai comme une flèche au feu vert, pour m’engager dans une petite rue. C’est là que non seulement j’entendis les pas mais que je compris qu’ils se rapprochaient. Alors je me mis à courir d’un trait jusqu’à la porte de mon immeuble, tout en entendant les pas courir derrière moi. Je me précipitai vers les escaliers pour monter jusqu’au 5ème étage quand les pas, résonnant dans le hall, me rejoignirent, une main se posa sur mon épaule et affolée, je me retournai brusquement, tentant d’asperger mon agresseur avec ma bombe défensive extirpée non sans mal de mon sac pendant ma cavalcade.

C’est là que je reconnus Yves, mon frère, qui devait arriver d’Afrique le lendemain soir pour passer quelques jours de vacances chez moi. Il avait avancé son vol d’une journée sans me prévenir.

–« Mais ça va pas, Yves, tu m’as fait une de ces peurs ! pourquoi ne m’as-tu pas prévenue de ce changement ?

 –Pas eu le temps, et comme je savais l’heure à laquelle tu rentrais le jeudi, j’ai voulu t’attendre à la sortie du métro pour t’accompagner. Mais tu courais si vite que je n’ai pas pu te rattraper et comme je ne voulais pas crier dans la rue pour t’appeler…… »

Il me fallut quelques minutes pour me calmer, pour retrouver une respiration normale, et enfin rassurée,  je l’embrassai affectueusement, contente de le retrouver, puis le suivis tranquillement jusqu’au 5ème, lui se moquant gentiment de ma peur « pathologique », et moi un peu honteuse de m’être mise dans cet état et de ne jamais réussir à maîtriser cette phobie de la nuit.

Gill

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